Quand Giono rencontre Moustaki

De Provence en Alexandrie…

Le premier s’est lui-même surnommé le voyageur immobile tant il était attaché à la nature provençale. Le second, tout au contraire, voyageur impétueux, passait rarement un mois sans changer de pays. Et pourtant…

« Pour vivre ma vie en la rêvant, J’ai suivi le soleil et le vent, Sans jamais mettre une goutte d’eau dans mon vin, J’ai fait de chaque jour un festin… »     Georges Moustaki (1934-2013)

Coup d’Chapeau s’est plu, encore une fois, à faire se rencontrer deux auteurs bien différents autour de thématiques qu’ils ont, chacun, abordées : bien sûr, la Méditerranée dont ils sont tous deux originaires, mais aussi la solitude, l’étranger, la nature, le Brésil et le flux de la vie...

« La montée régulière de la chaleur bourdonnait comme d’une chaufferie impitoyablement bourrée de charbon. Le tronc des chênes craquait. Dans le sous-bois sec et nu comme un parquet d’église, inondé de cette lumière blanche sans éclat mais qui aveuglait par sa pulvérulence, la marche du cheval faisait tourner lentement de longs rayons noirs. A la longue, Angelo fut étonné de n’apercevoir d’autre vie que celle de la lumière. » Le Hussard sur le toit- Jean Giono (1895-1970).

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